✃ IDENTITY

NOM(S) ET PRENOM(S) Esther Marshall AGE viens tout juste d'avoir trente-et-un ans. STATUT SOCIAL divorcée. GRADE titulaire SPÉCIALITÉ/MÉTIER/SERVICE Chirurgie pédiatrique. CARACTÈRE joyeuse - drôle - impulsive - à un fort caractère - sarcastique - attentionnée - dérisoire - perfectionniste - détâchée - déterminée - ambitieuse - charmante.

✃ CURRICULUM VITAE

« Maman… il est où papa ? » La jeune femme blonde regarda sa petite poupée, lui offrant un sourire réconfortant. Elle déposa sa main contre la joue de son petit ange, pour ensuite se positionner à sa hauteur, la regardant dans les yeux. « Je te l’ai déjà expliqué ma chérie. Papa ne peut pas être avec nous. Il vient te voir seulement une fois de temps en temps. Il est… occupé. » La petite fille ne comprenait pas. Comment lui en vouloir, elle était jeune. Elle voulait simplement avoir un père à ses côtés. Mais comment lui expliquer que son père a une autre famille. Qu’il a une femme et une autre petite fille et qu’il est heureux avec ceux-ci. Que sa mère était simplement la maîtresse de celui-ci et qu’elle a eu le malheur de tomber enceinte. Qu’il lui avait promis de quitter sa femme pour elle. Mais qu’il ne l’a pas fait. Comment on explique ça à une petite fille de 5 ans ? Je vais vous le dire moi. On ne lui explique pas. Elle le comprend par elle-même. Et comment je le sais ? Parce que moi, Esther Marshall, je suis cette petite fille. Je suis la deuxième. Celle qui n’aurait pas du naître. Celle qui n’a pas réellement connu son père. C’est triste… mais à ce qui paraît, c’est ça la vie.




« … Et c’est aujourd’hui que ça commence. » se prononça une jeune femme à côté de moi. « Oh yeah !! On fait quand notre première opération ? » dis-je rapidement, un sourire collé aux lèvres. Évidemment, je savais que je n’allais pas pouvoir toucher un scalpel avant un très long moment, mais il y avait une sorte de frénésie dans l’air. J’étais excitée comme un enfant de 3 ans qui reçoit une maison de poupée à Noël. Et pour cause. Aujourd’hui, je commençais ma première journée en tant qu’interne. C’était un rêve qui devenait de plus en plus réalité. « Alors Barbie, tu crois vraiment que tu vas pouvoir tenir un scalpel dès ta première journée ? » Je soupirai, levant les yeux au ciel. Les gens me surnommaient Barbie depuis toujours. Je ne le prenais pas personnel, au contraire, cela avait souvent le don de m’amuser. Mais aujourd’hui c’était tout de même différent. Je ne voulais pas perdre ma crédibilité devant les résidents et les titulaires de l’hôpital. Je serai la meilleure interne que Menphis Wave aura connue et je n’ai aucun doute là-dessus. Je me tournai alors vers mon compatriote qui faisait les durs, mais qui au fond de lui devait trembler de peur pour cette première journée en tant qu’interne. « Ta gueule Sullivan. La blonde elle va vous en faire baver tout le long de cette année. T’auras jamais vu une Barbie aussi utile dans un hôpital ! » dis-je en rigolant, très sûre de moi. Le dénommé Sullivan, Jake de son prénom, m’offrit un sourire charmeur en guise de toute réponse et passa devant moi pour aller rejoindre les autres internes, prêts à recevoir les informations. Alors que je le suivais, mes yeux se posèrent sur une jeune femme, de mon âge. Je la connaissais très bien. Ce visage… Ces yeux. C’était bien elle. Ma compétition de toujours. Ma demi-sœur. Pendant un instant, j’avais oublié qu’elle serait dans la même pièce que moi. Nous n’avons pas été élevés ensemble, nous sommes allés au même lycée, c’est tout. Je ne saurais même pas dire dans quelle université elle avait fait ses études supérieures en médecine. J’avais fait mon bout de chemin à Yale, très long de chez nous, surement pour me sauver de tout. La seule chose me notre père avait fait pour moi, c’est de me payer cette université prestigieuse. Mais voilà. Nous étions de nouveau ensemble elle et moi, et il y avait quelque chose qui m’agaçait. La voir présente dans la place m’exaspérait bien honnêtement. C’est à cause de cette Tess que je n’ai jamais pu avoir de père. Et pour cela, je lui en voulais, même si directement, ce n’était pas de sa faute. Je tournai les yeux vers le chef des résidents qui venait de faire son entrée accompagnée du chef de chirurgie. C’était vrai maintenant. Nous ne pouvions plus retourner en arrière. Finis les enfantillages, finis Yale et tous ces partys. Je me devais de foncer, droit devant. Dans mon avenir.




« Docteur Marshall… L’heure du décès… ? » C’était impossible. Je ne pouvais pas avoir échoué. Non, c’était absolument impossible. La rage monta en moi, au même moment que le silence s’imposait dans la salle d’opération, laissant seulement le bruit du moniteur m’hurler aux oreilles que je n’avais pas réussi à la sauver. « Eh merde. MERDE. » criais-je, hors de moi. Ne contrôlant plus mes émotions, chose qui ne m’arrivait que peu souvent. « Heure du décès…. 15h42. » dis-je en soupirant, essayant de me calmer. La petite Abygaël Cusson venait de rendre l’âme sur ma table d’opération. Elle n’aurait jamais du se retrouver ici. J’avais voulu trop en faire, je m’étais trop impliquée dans son cas. C’était mauvais. J’arrachai mon masque de mon visage, voulant sortir le plus rapidement possible de cette salle. La colère me rongeait alors que je mis le nez dans le corridor du département de chirurgie et puis BANG. Je fonçai directement dans un homme, me retrouvant le visage contre le plancher glacé. « Mais c’est quoi le problème BORDEL ! » m’écriais-je, alors que je m’aperçu que j’avais directement foncé dans mon propre mari. « Du calme Esther. Qu’est-ce qui se passe ? » Soupirant de nouveau, je me relevai sur pied avec son aide, n’ayant absolument aucune envie de discuter avec lui. « Le problème. Tu veux savoir qu’elle est mon problème ?! Je vais te le dire oui. Je viens de perdre une petite fille de 14 mois qui était atteinte du syndrome du bébé secoué. Elle n’aurait jamais dû se retrouver sur la table d’opération. Le problème c’est que son père lui a infligé la mort, comme le pire des salauds après avoir perdu patience envers sa fille de… 14 MOIS ! » lui répondis-je, toute la colère en moi que je crachais maintenant au visage de l’homme qui partageait ma vie. Il le vit bien dans mes yeux, me tirant par le bras pour nous enfermer dans un minuscule placard. « Respire Esther… Respire chérie. » Mes mains se crispèrent et je fermai les yeux pendant un bref moment. « Non, y’a un autre problème. Ce problème c’est que toi et moi, ça ne peut plus fonctionner. C’est fini. » Alors là, j’avais été directe. Beaucoup plus que je ne l’aurais voulu. Et je vis très bien que Jake ne s’y attendait pas, mais vraiment pas. « Tu rigoles là… Tu dis n’importe quoi. Veux-tu bien te calmer ! » dit-il l’énervement lui montant au visage à son tour. Il était beau. Il n’y avait aucun doute sur le fait que Jake Sullivan était beau. Il était bon au lit aussi, oh ça oui. Il était attentionné, un peu macho et drôle. Mais je n’étais pas amoureuse de lui. J’ai voulu l’être, vraiment. Mais il n’y a rien à faire. Je n’y arrive pas et n’y arriverai surement jamais. Je ne crois pas en l’amour, c’est bien simple. Et je ne veux surtout pas d’enfant, ce qu’il n’a pas l’air de comprendre. « Désolé de te dire ça maintenant Jake. Mais je ne peux plus faire semblant. Je t’apprécie, j’aime être avec toi. Mais ce n’est pas suffisant. J’étouffe. J’ai besoin de ma liberté. » lui expliquais-je, allant déposer ma main sur son bras. Je ne versai pas une larme, même si le chagrin gagnait peu à peu mon cœur. Mais c’était mieux ainsi. Il ne prononça plus un mot, me regardant pour une dernière fois avant de sortir du placard, me laissant seule. C’était ce que je voulais, être seule. Alors pourquoi je me sentais aussi vide, d’un seul coup.

✃ YOUR FACE HIDDEN

PRENOM/PSEUDO andy. AGE 21 ans.COMMENT TROUVES TU LE FORUM . STAR SUR TON AVATAR la sublime et talentueuse Reese Witherspoon. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTE inventé. UN DERNIER MOT j'ai recommencé à regarder toutes les saisons de GA et en voyant votre forum ré-ouvrir, je ne pouvais que m'inscrire !